Le fencing se divise en deux catégories : la réparation/entretien et la construction.
Pour l’entretien, tu prends le 4x4 (oui, la propriété étant privée, j’ai le droit de conduire le 4x4 dedans) et tu suis la cloture de barbelé.
Chaque fois qu’un arbre est posé dessus, quelques coup de hache et tu le dégage. Chaque fois que le barbelé est détendu, tu le coupe, le retend et le rattache et si par endroit un piquet est tordu, tu le retire, tu en replante un etc… Ca, c’est plutôt sympa, tu es tranquille dans ton 4x4, tu bosse en totale indépendance et, même si mes mains ressemble plus à un steack tartare qu’à une main en ce moment, tu peux voir directement le résultat de ton travail.
La construction c’est une autre paire de manche. En fonction de l’animal, tu ne prends pas le même matériel. Pour la zone de drafting, on a utilisé des panneaux en acier qu’on attache de bout en bout comme des wagons ; pour les chèvres et les poules, tu fais d’abord ta cloture en barbelé, puis tu rajoute du grillage par au dessus pour les vaches et les cheveaux, c’est plus simple, seulement du barbelés. En gros, tu plante tes piquets tout les cinq mètres en faisant attention qu’il soient bien alignés, tu déroules le barbelés tout du long, tu l’attache à un bout, le tend puis l’attache à l’autre bout, puis tu fixe le fil à chaque piquet, voilà, tu as fait un cable. A répéter et multiplier par le nombre de côté de ta future pâture et le nombre de fil barbelé par côté.
Ca encore une fois, c’est un boulot physique et de longue haleine, mais ou tu es tranquille dans sa réalisation, contrairement au stress constant du boulot avec les animaux où tu dois toujours avoir un œil partout.
Je pense que tu seras bientôt au point pour construire le poulailler avec Bouelem à tourcoing :)
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